Comment le définir? Voici quelques « définitions » que j’ai glanées ici et là:
– … « et c’est à voix haute, comme un chant, que se lit le haïku » (Corinne Atlan, Zéno Bianu) / « Le haïku est une véritable petite pilule de bonheur. Comme un diamant aux innombrables facettes. Écrire un haïku: aller chercher l’ADN du moment… » (*) (Pascale Senk) / « Lorsque, dans le moment présent, on traduit l’éternité » (*)(Hervé Collet). « Dire peu, exprimer tant » (de moi).
Dans l’un de ses poèmes, Tagore se demande: »Que donneras-tu quand la mort frappera à ta porte? » / « La plénitude de ma vie, le doux vin des jours d’automne et des nuits d’été, mon petit magot glané au fil des années, et des heures riches de vie. Ce sera mon cadeau quand la mort frappera à ma porte ». (La vida es un sueno).
Proverbe: « Dieu (celui que vous voulez), me garde de mes amis; mes ennemis, je m’en charge ». La confiance absolue et l’affection solide dissimulent parfois haine, tromperie, trahison. (E.F.)
Notre cerveau agit comme du velcro sur les expériences négatives et comme du teflon sur les expériences positives….on se doit d’inverser ça au plus tôt!
Anthony à Alan: « Dis patron, pourquoi est-ce que tout le monde meurt? ». / Alan: « Je ne sais pas ». / Anthony: « Mais à quoi ils te servent tes sacrés bouquins s’ils ne te disent même pas ça? ». / Un peu plus tard: « Tu as tout ce qu’il faut patron, sauf, la folie ». (Je ne me souviens pas non plus de ce « chapître » du temps où j’allais à l’école……).
Un bon café, une bonne lecture; ce soleil généreux et mon cardinal qui, à 7 h 55, vient me souhaiter une belle journée! Y a pas de doutes, ce mardi sera mémorable.
2016 s’en est allée. Tant mieux. Perdre un frère qui a à peine un an plus vieux que soi, ça allume une lumière rouge qu’on n’avait pas encore détectée. Mais on a eu le temps de jaser et de se dire les vraies choses, celles qu’on n’ose aborder de son vivant parce qu’on trouve ça trop évident, ou trop quétaine. Se retrouver face à sa vulnérabilité, ça pousse une porte qu’on aurait préféré ne pas sonder. Bon voyage mon frère Renald dans cet ailleurs qui nous laisse perplexe quant à savoir ce qui nous attend au bout de ce corridor gorgé de lumière blanche avec, tout au fond, ces gens qui nous tendent les bras afin de nous rassurer pour qu’on ait le courage de faire ce tout dernier pas qui voudra dire qu’il n’y a pas de retour possible, qu’on ne peut plus rebrousser chemin. C’est si mystérieux la mort; quelle drôle d’idée de mourir quand même!
… comme on m’en avait avisé, ce n’est vraiment pas facile à trouver. J’ai proposé mon récit de voyage à 8 éditeurs et, à ce jour, j’ai reçu 7 réponses… négatives! J’ai maintenant recommencé d’enseigner à temps plein donc, je n’ai plus beaucoup de temps à consacrer à ce projet qui, malgré tout, me tient beaucoup à coeur. J’en suis maintenant rendu à le proposer à de plus petites maisons d’édition. Pour moi, ce n’est que partie remise, je n’abandonne pas l’idée de le publier un jour mais, comme je l’écrivais dans mon précédent article, ce genre littéraire n’est pas rentable pour elles. Donc, en résumé, je garde l’espoir de réaliser ce « rêve » dans un avenir pas trop lointain… je l’espère.
… de recherche, j’ai essuyé 6 refus. Faut dire que j’avais commencé par les plus grandes maisons d’édition (Fides, Flammarion..). Il me reste une réponse à recevoir (Béliveau Éditeur). Évidemment, je suis déçu, mais pas déprimé pour autant. Quelques éditeurs que j’avais contactés et qui n’étaient pas intéressés à me publier m’avaient mis en garde que des récits de voyage, il n’y a pas de grande demande, qu’il n’y a pratiquement pas de marché pour ce genre littéraire. Je vais quand même continuer à le présenter à des éditeurs moins connus. Si rien ne fonctionne, il me reste l’option de publier « à compte d’auteur ». Ou encore, par le web via I-Tune ou des sites de ce genre. Donc, je ne désespère pas, je continue à chercher; tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir comme on dit. À plus.