Raymond Desrosiers
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L’art d’éteindre un « feu »
Le 2 février 2016.
Bonne journée pour faire avancer mon récit. Mon problème, c’est que j’avais jamais fait ça écrire un livre. Et je m’aperçois maintenant que j’ai un peu fait les choses à l’envers. Comme par exemple: normalement on commence par se faire un plan de travail; ce qui, j’en conviens, est tout-à-fait normal. Mais moi, j’ai commencé par écrire sans me douter qu’un jour il me prendrait l’envie de le publier ce récit. Ce qui fait que maintenant, je perds du temps à figurer ce qui n’a pas été fait au début et, croyez-moi, c’est beaucoup plus long et compliqué comme ça. J’ai aussi reçu une « douche froide ». Explications: hier, j’ai téléphoné à un éditeur (que je ne nommerai pas) mais il a changé de numéro de téléphone. Alors je laisse le mien pour qu’il me rappelle. Aujourd’hui mon téléphone sonne et c’est lui. Il répond à mes questions d’un ton disons, assez bougon, que sa maison d’édition est fermée depuis 2 ans; que des récits de voyage, ça ne se vend pas bien ici au Québec; que les libraires ne sont pas intéressées à stocker ce genre littéraire sur leurs tablettes!!! Comme si finalement il me disait: » Oublie ça man, tu perds ton temps; le monde n’en veut pas de ça; ça « pogne » pas les récits de voyage ». WAIS! Disons que ce bémol m’a secoué un peu pas mal. Alors là, je me pose la question suivante: est-ce que c’est mieux de rêver les yeux ouverts ou les yeux fermés? Si vous connaissez la réponse, prière de m’en faire part svp. Merci de me lire; et de me répondre si ça vous chante. / rd
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