Le 3 février 2016.
C’était un récit, c’est en train de devenir un livre. J’ai tout à apprendre du chemin à parcourir afin de réussir cette transformation. Je me sens comme un chirurgien qui en est à ses premières opérations: peur de tout. Peur de faire des faux pas et gâcher le doc; peur de ne pas être assez clair dans mon choix de mots , d’expressions; peur de ne pas être à la hauteur, des mauvaises critiques, pire encore, de ne pas trouver d’éditeur. Peur de trop de choses finalement. Mais bon, je crois que ça fait aussi partie du chemin à parcourir pour pouvoir enfin, ou peut-être, le tenir dans mes bras ce « bébé ». Mais ce fut, tout compte fait, une autre très belle journée. Je me concentre sur le bon, le beau et le positif. rd
Le 2 février 2016.
Bonne journée pour faire avancer mon récit. Mon problème, c’est que j’avais jamais fait ça écrire un livre. Et je m’aperçois maintenant que j’ai un peu fait les choses à l’envers. Comme par exemple: normalement on commence par se faire un plan de travail; ce qui, j’en conviens, est tout-à-fait normal. Mais moi, j’ai commencé par écrire sans me douter qu’un jour il me prendrait l’envie de le publier ce récit. Ce qui fait que maintenant, je perds du temps à figurer ce qui n’a pas été fait au début et, croyez-moi, c’est beaucoup plus long et compliqué comme ça. J’ai aussi reçu une « douche froide ». Explications: hier, j’ai téléphoné à un éditeur (que je ne nommerai pas) mais il a changé de numéro de téléphone. Alors je laisse le mien pour qu’il me rappelle. Aujourd’hui mon téléphone sonne et c’est lui. Il répond à mes questions d’un ton disons, assez bougon, que sa maison d’édition est fermée depuis 2 ans; que des récits de voyage, ça ne se vend pas bien ici au Québec; que les libraires ne sont pas intéressées à stocker ce genre littéraire sur leurs tablettes!!! Comme si finalement il me disait: » Oublie ça man, tu perds ton temps; le monde n’en veut pas de ça; ça « pogne » pas les récits de voyage ». WAIS! Disons que ce bémol m’a secoué un peu pas mal. Alors là, je me pose la question suivante: est-ce que c’est mieux de rêver les yeux ouverts ou les yeux fermés? Si vous connaissez la réponse, prière de m’en faire part svp. Merci de me lire; et de me répondre si ça vous chante. / rd
Ça y est: je devrais accoucher dans les prochains mois! Car aujourd’hui le 1er février 2016, je me suis posté, par courrier recommandé, ce « fameux » récit de voyage que je rêve de « mettre au monde » cette année. Quelle longue gestation! Je l’ai écrit en 1997, je l’ai laissé macérer et fermenter jusqu’à l’année dernière et je viens d’en terminer ma 4e relecture. Je le crois prêt à voler de ses propres ailes; mon « bébé », je dois maintenant le laisser libre. Ma prochaine étape? Le présenter à des éditeurs en espérant trouver preneur (si vous connaissez un éditeur ayant comme créneau les récits de voyage, j’apprécierais que vous m’en fassiez part). La grande aventure débute aujourd’hui même. Lequel des deux est le plus important? Le voyage ou le chemin parcouru? Le chemin est là devant moi et j’ai bien l’intention d’aller jusqu’au bout. Je sais qu’il peut être long et jonché d’obstacles. Et, ne vous en faites pas, je ne vais pas encombrer mon « mur » FB de centaines de publications afin de tenir au courant ceux qui voudraient savoir où j’en suis rendu dans cette belle aventure. Je vais décrire mon parcours sur mon site web raymonddesrosiers.com / Je me souhaite bonne chance; j’ai confiance et j’ai surtout le goût de vivre ce périple d’être publié. C’est finalement comme partir en voyage: on sait quand on part et quand on revient. Mais ce qui arrivera entre les deux, on ne le sait heureusement pas. Abats la routine, vive l’inconnu. rd